Ce samedi 22 avril, beaucoup de sociétaires se sont retrouvés sur le parking du vallon Saint-Laurent à Quimper, le coffre de la voiture rempli de jolies plantes, boutures, bulbes et graines, pour échanger.
Une belle occasion pour les jardiniers de passer un moment convivial et de partager des expériences de jardinage. Certains ont découvert des plantes méconnues comme le Peperomia congona, une plante comestible rare et surprenante, médicinale et aromatique ainsi que l’Hoya carnosa (Fleur de porcelaine), l’Orchidée Blétilla (Orchidée des jardins), le Pelargonium fragrans (Géranium odorant - Pin maritime), l’Oca du Pérou et d’autres encore.
Après l’échange, les volontaires ont rejoint le verger potager pour l’entretien habituel du jardin pédagogique et la réalisation de surgreffages sur un pommier, la plantation des pommes de terre et les semis de betteraves, blettes et panais, l’ébourgeonnage de la vigne ainsi que la pose d’un piège à phéromone pour lutter contre le carpocapse.
Surgreffage d'un pommier improductif.
Le pommier avait été préparé le mois dernier, on avait coupé chaque branche charpentière près de sa base, juste plus haut que le tire-sève.
Avant la pose de chaque greffon, Jacques Mazurier réalise une incision longitudinale dans l'écorce à la serpette, puis décolle l'écorce d'un côté de l'incision.
Puis il prépare le greffon à l'aide d'un couteau à greffer ("greffoir" voir les figures ci-dessous).
Après inséré 2 ou 3 greffons par branche, Jacques ligature les greffes en serrant très fort le fil, afin de bien maintenir en contact les écorces du greffon et de la branche. Pour terminer, du mastic à greffer est appliqué au niveau de chaque zone de greffe afin de la protéger.
Pose d'un piège à Carpocapse. en préparation
Le carpocapse est l'insecte dont la chenille se développe dans la pomme et s'en nourrit.
Pour lutter contre, il s'agit d'éviter la reproduction et la ponte des oeufs, en piégeant les papillons mâles.
Le piégeage sexuel des papillons mâles se fait en déposant dans les pièges, sur des feuilles collantes, des hormones femelles qui vont attirer les mâles.
Ce mois-ci, nous avons assemblé 2 pièges, et les avons placés à hauteur d'homme sur des pommiers bien éloignés l'un de l'autre.
Le mois prochain, jacques disposera les feuilles collantes et les hormones dans les pièges.
Ebourgeonnage de la vigne.
Cette pratique a pour but de conserver la structure du pied de vigne (tronc, bras) en ne conservant que les bourgeons utiles, de permettre une bonne aération du plant et de mieux alimenter les porteurs en sève.
L'ébourgeonnage se pratique à la main, à la brosse ou au sécateur (pour les bourgeons très mal placés).
Merci à René pour les photos et le texte relatifs à l'échange de plants.
