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Les conférences du mois

 





février 2024



Ce dimanche 25 février 2024, à l’Espace Associatif de Quimper,  Yves Chapel, Président de l’International Camellia Society France, invité par la Société d’Horticulture, a informé un public intéressé, à l’aide d’un diaporama, des différents types de fleurs de camellias jaunes cultivés.

Les camellias jaunes font partie des variétés de camellias les plus rares. De nombreux cultivars ont des fleurs blanches avec quelques pétales jaunes.

Depuis plus de 30 années, Yves Chapel et son épouse collectionnent les camellias. Ils n’ont jamais arrêté de sélectionner, de faire des semis et de planter. On trouve dans leur jardin plus de 500 variétés toutes aussi belles les unes que les autres.

L’implication d’Yves Chapel va au-delà de son jardin : il est membre de la prestigieuse association « International Camellia Society » et il en est aussi le référent européen. Yves peut, à ce titre, enregistrer une nouvelle espèce obtenue par un membre européen de l’ICS selon un cahier des charges rigoureux.
La Société internationale à but non lucratif, de plus de 2000 membres dans le monde, qui promeut la connaissance, la culture et le développement des camellias à travers divers échanges y compris internationaux, dispose d’un registre de 50000 variétés de camellias.
Le site web : https://internationalcamellia.org/fr/

À la fin de sa conférence, Yves Chapel a présenté la traditionnelle plante du mois : Un camellia rare, le camellia « Drouard Gouillon ».


Ensuite Gilles Herry, notre président, a suggéré comme conseil de lecture, un ouvrage de la bibliothèque de l’association « Guide écologique des arbres ».

Puis a eu lieu le  tirage au sort des habituelles plantes à gagner.


Merci à René pour le texte et les photos.


janvier 2024


Ce dimanche à la Maison des Association, la Société d’Horticulture accueillait Bernard LE BUANEC, docteur-ingénieur agronome, membre de l'Académie d'agriculture et membre fondateur de l'Académie des technologies.




Après l’accueil des sociétaires et la présentation de Bernard LE BUANEC par Gilles HERRY président de l’association, Jacques MAZURIER a proposé la plante du mois, tirée au sort pour les adhérents ponctuels : le phymosia umbellata, un arbuste mexicain aux fleurs rouges intenses en été et au feuillage plus ou moins persistant.



   Ensuite pour animer la conférence intitulée « Les semences », Bernard LE BUANEC a lu les réponses à quatre questions parmi les dix auxquelles il répond dans l'un de ses derniers livres, avec ses arguments :
1) Les variétés anciennes étaient-elles meilleures sur les plans organoleptiques et nutritifs que les variétés modernes ?
   Sur le plan organoleptique (couleur, goût et odeur), il n’est pas exact de dire que dans les mêmes conditions de culture, récolte et conservation, les variétés modernes ont de moins bonnes qualités que les variétés anciennes. 
Sur le plan nutritif (acides aminés essentiels, acides gras insaturés, fibres alimentaires, vitamines, antioxydants, minéraux, mais aussi la valeur énergétique des produits, les teneurs en graisses ...), il n’est pas démontré que les variétés modernes ont des qualités inférieures à celles des variétés anciennes ou qu’elles sont plus dangereuses pour la santé que ces dernières.
De plus Mr Le Buanec pense que les variétés modernes ont de bien meilleures résistances aux parasites, en particulier pour les tomates et les pommiers.
2) Les variétés anciennes étaient-elles plus « rustiques » que les variétés modernes. Ces dernières seraient-elles un frein à la désintensification de l’agriculture ?
« Les variétés modernes sont au moins aussi rustiques voir plus rustiques que les variétés anciennes et elles ne sont pas un frein à la désintensification. »
 3) Y-a-t-il eu commercialisation de semences stériles ?
 Il y a bien eu des recherches dans ce sens, mais elles n'ont pas abouti, donc on peut dire qu'il n’y a jamais eu de commercialisation de semences stériles.
4) Quel est l’impact des OGM sur la santé ?
« Il n’y a pas aujourd’hui de cas avéré de toxicité alimentaire due aux OGM autorisés à la mise en culture. D’autre part, la transgénèse permet dans certains cas d’améliorer la qualité des aliments. »


A la fin de son exposé, Bernard LE BUANEC a présenté au public cinq de ses ouvrages.


Avant la traditionnelle distribution des plantes tirées au sort par Gilles HERRY, Marthe PERHIRIN, chargée des voyages à la Société d’Horticulture a donné quelques informations à propos du voyage de trois jours en mai prochain.

 Les inscriptions pour le voyage de 3 jours, les 20, 21 et 22 mai, ont débuté en novembre dernier et à ce jour il reste des places, il est donc toujours possible de s'inscrire. Les temps forts de ce voyage: La visite de Tropical Parc à St Jacut les Pins, le lundi 20, les visites du Potager Colbert et du Parc Oriental à Maulévrier, le mardi 21 et la visite des Floralies Internationales à Montrevert le mercredi 22. Pour tous renseignements, merci de communiquer par hortiquimper29@gmail.com



Merci à René, pour le texte et les photos.



17 décembre 2023



   Tout d’abord, Guénolé a présenté la plante du mois : un Magnolia Fairy Blush, également appelé Michelia Hybride.

   Puis, dans un diaporama, il a dévoilé au public son magnifique jardin de Keriel.
Un jardin extraordinaire qui allie précision et invention où la diversité est impressionnante. Guénolé et Gaston y cultivent leurs différences et leurs complémentarités. C’est leur espace d’expression. Avec une palette végétale exceptionnelle, ils réalisent des tableaux nés de l’inspiration de jardins visités et de leurs envies de voyages. Guénolé est passionné de plantes, il adore et connait les hémérocalles jusqu’aux bouts des pétales. Gaston aime les arbustes. Ils sont, tous les deux, maîtres d’œuvre d’un jardin à quatre mains. Un jardin de contemplation et d’émerveillement, d'excellence.



   
   Ensuite, Guénolé et Gaston ont procédé à la taille d’un magnolia, d’un camellia et d’un acer. Il est important de savoir quand et comment tailler pour éviter de trop couper, à contre saison ou de manière peu esthétique. Certaines plantes ne supportent pas la taille et une taille au mauvais moment, mal exécutée ou trop sévère peut faire plus de tort que de bien. La taille est un moyen de donner une forme à un buisson, d'équilibrer la végétation, de densifier le feuillage, de produire des fruits, d'optimiser le passage de la lumière. Une taille de formation consiste à sculpter une silhouette harmonieuse en éliminant les parties inutiles. Très souvent, la taille des végétaux est réalisée pour les satisfaire les souhaits ou besoins du jardinier et parfois pour maintenir ces végétaux en bonne santé suite à une tempête, une maladie, la vieillesse ou aux chocs.






   Après la démonstration, Guénolé a conseillé deux beaux ouvrages se rapportant à la taille des arbres et arbustes.



A la fin de cette matinée enrichissante, Gilles a procédé au traditionnel tirage au sort des plantes.




Il est possible de visiter le Jardin de Keriel, les deux premiers weekends de juillet de 10h00 à 17h00, samedis et dimanches. Vous ne serez pas déçus du voyage.
Le site https://www.hemerocalle.fr/ mérite aussi une visite.

Merci à René pour le texte et les photos.

19 novembre 2023

Ce dimanche, beaucoup de personnes intéressées par les décorations florales de Noël sont venues assister à la démonstration organisée par la Société d’Horticulture, salle Denise Larzul à Quimper.
Josée Larvol, artisan fleuriste, qui tient le magasin Quimper Flora situé 36, route de Pont-l'Abbé, a réalisé trois compositions florales pour les fêtes : un bouquet du jardin, un décor de table et une composition piquée.


Dans les années 90, après des études de fleuriste à Paris, Josée Larvol a rejoint le commerce

 que son papa avait créé il y a plus de 50 ans. Depuis toutes ces  années la boutique Quimper

 Flora est une institution du commerce de la rue de Pont-l'Abbé. De père en fille, l’entreprise

 familiale a toujours été là pour fleurir les événements heureux comme malheureux. Les

 clients y sont accueillis dans un esprit chaleureux et convivial où des compositions florales

 leur sont créées sur mesure. En plus des bouquets, on trouve des assortiments de fleurs et

 de plantes pour tous les événements de la vie. Josée Larvol travaille en partenariat avec des

 producteurs locaux, afin de proposer des fleurs de qualité.


Pour les personnes qui ont l’envie d’apprendre, elle donne des cours d’art floral dans son atelier tous les mois. Renseignements : 02 98 55 03 71  -  contact@quimper-flora.com







Les sociétaires ont beaucoup apprécié cette belle conférence de la Société d’Horticulture, qui leur a donné l’envie de bien préparer les décors de fin d’année à la maison.

Après la démonstration florale de Josée Larvol,  Jacques Mazurier a présenté la traditionnelle plante du mois « le Callicarpa » et conseillé la lecture du bel ouvrage « La flore du Massif armoricain et ses marges ».



En fin de matinée, les trois compositions florales réalisées ont rejoint les plantes, pour le tirage au sort qui clôture la réunion.


Merci à René pour le texte et les photos.


15 octobre 2022



Ce dimanche 15 octobre à 9h30, dans le cadre du Festival « Le Temps de l’Arbre », organisé par la ville de Quimper, Quentin et Paul Puech de l’entreprise Kerne Elagage sont les invités de la Société d’Horticulture pour animer la conférence mensuelle de l’association intitulée « Un élagueur, pour quoi faire ? »
 




Un arbre peut devenir dangereux pour les personnes, pour les constructions qui l’entourent et aussi pour les espèces proches de lui. Si l’élagage d’un arbre est nécessaire pour la sécurité, il est aussi  bénéfique pour sa santé et son bon développement.
Quentin et Paul Puech ont abordé plusieurs thèmes autour du métier de l’élagueur.

Tout d’abord ils ont défini ce qu’est un élagueur, en parlant de la réglementation, la formation et la dangerosité de la profession.

Ensuite ils ont détaillé l’aspect ancestral de ce métier et de sa place dans notre quotidien, que ce soit pour nous chauffer, construire, nous nourrir.

Pour faire cohabiter l’homme et l’arbre, il est important de connaître les règles: la sécurité, la loi, l’urbanisation, le maintien des réseaux, l’esthétique.
Ils ont donné, au public très intéressé, toutes les bonnes raisons pour élaguer un arbre, afin de l’adapter aux contraintes environnementales et de le maintenir en bonne santé, en le respectant le plus possible.
Pour terminer cette belle rencontre matinale, ils ont répondu aux différentes  questions posées.


Ensuite Marcel Larvol a présenté la traditionnelle plante du mois, réservée au public ponctuel.
Il a choisi cette plante, parce que c’est un arbre et que ce mois d’octobre c’est le Festival  « Le Temps de l’Arbre » à Quimper.
Cet arbre nommé Cedrela sinensis flamingo avait été remarqué et admiré par les participants au dernier voyage de la Société d’Horticulture à Paris, lors de la visite du Parc floral de Vincennes.



Puis, Marthe Perhirin a dévoilé les grandes lignes du voyage de 3 jours au mois de mai 2024. Lundi 20 mai : visite de Tropical Parc à St Jacut les Pins. Mardi 21 mai : Visite du Potager  Colbert et du Parc Oriental à Maulévrier. Mercredi 22 mai : visite des Floralies Internationales à Montrevert.
Comme les réservations auprès des restaurants et de l’hôtel doivent se faire très rapidement, les inscriptions à ce voyage seront prises dès le mois de novembre.

 

En fin de matinée Gilles Herry a procédé au tirage au sort des plantes proposées : ceanothe, spirée, heuchère, miscanthus, euhorbe, anthericum, lavande, westringia, carex et coprosma.

Grand merci à René pour le texte et les photos!


17 septembre 2023

Accueillir les oiseaux au jardin peut être d’une grande aide pour les jardiniers, notamment pour lutter contre certains insectes prédateurs, mais si on veut que les oiseaux nous aident au jardin, nous devons aussi les aider.

Ce dimanche matin 17 septembre, salle Denise Larzul à Quimper, à l’occasion de cette conférence « Accueillir les oiseaux au jardin », Jean-Jacques BELLEY , ornithologue à la LPO groupe Cornouaille-Kerné et Jacques MAZURIER, bénévole LPO, ancien professeur de biologie horticole, membre de la Société d’Horticulture de Quimper ont proposé aux sociétaires présents de réfléchir et débattre avec eux sur la biodiversité à protéger et à développer au jardin et plus particulièrement sur les oiseaux qui vivent ou visitent cet espace de proximité.

Après l’accueil par Gilles Herry, Jacques Mazurier a parlé de la plante du mois: une plante rustique, l’Aronia prunifolia C.V. Rubina, aux feuilles caduques, aux fleurs blanches et fruits noirs.

Ensuite, à l’aide d’un magnifique diaporama Jean-Jacques BELLEY a présenté un grand nombre d’oiseaux repérés dans nos jardins, parcs et plans d’eau. Il a expliqué comment les identifier et les connaitre, comment les attirer et les observer, comment les nourrir, les protéger et en prendre soin, et quels types de nichoirs ou d’habitat favoriser.
Avoir des oiseaux dans le jardin est très agréable : ils apportent de la vie, ils nous régalent avec leurs chants, c’est pourquoi toute l’année ces auxiliaires du jardinier ont besoin d’être protégés, en leur offrant un environnement adapté, ainsi Jacques Mazurier a énuméré un certain nombre de conseils pour leur créer un cadre de vie favorable.






A la fin de cette matinée très instructive, Gilles et Marthe ont procédé au tirage au sort les plantes, distribuées par Brigitte, Jean-Claude et Claudine.
Plantes en provenance des Pépinières REVOIS – 1365 Vieille Route de Lothey Quiguen - 29510 Briec de l’Odet.


Un grand merci à René pour le texte et les photos.


18 juin 2023

Qui nous présentera des photos qu'il a faites dans son jardin.

 


Le sol du jardin ! Une terre qu'on arrose et qu'on nourrit, où l'on plante, cultive des fleurs et récolte des légumes. Mais le sol est bien plus qu'un simple support de culture, c'est un milieu vivant où vit une foule de petites bêtes qui l'aident à reste fertile.
Si les vers de terre sont les animaux du sol les plus familiers pour le jardinier, il existe bien d'autres habitants du sol, moins connus. Ces petits animaux occupent le sol et participent à la transformation de la matière organique en humus pour une terre en meilleure santé et donc plus productive. Le sol abrite des espèces de taille plus ou moins importante.
On y trouve par exemple des mille-pattes, des cloportes, des fourmis, des araignées,  des punaises, des carabes, des guêpes, des abeilles solitaires, des coléoptères, des bourdons, des limaces, des escargots et aussi des orvets, des lézards, des crapauds, des salamandres et beaucoup d’autres encore . . .







Après les magnifiques images, d’André Fouquet, de quelques locataires des sols de nos jardins, Jacques Mazurier conseille la lecture du bel ouvrage d’Hervé Guirriec et Jean-Yves Kerhoas : «Fleurs sauvages du littoral ».



Cette rencontre matinale très instructive se termine par la traditionnelle distribution des plantes tirées au sort.

Merci à René pour les photos et le texte.


21 mai 2023


Ce dimanche 21 mai, après l’accueil du public, salle Denise Larzul à Quimper, Gilles Herry, président, propose de tester quelques suggestions récoltées auprès des sociétaires. Puis il conseille la lecture du bel ouvrage «Cueilleur d’essences» de Dominique Roques.

 

Marcel Larvol présente la plante du mois : l’érable du Japon (Acer palmatum).




 Alexandre Mangenot, enseignant en horticulture, invite l’assistance à un  petit tour du monde, visuel et historique, à travers une sélection de jardins et de leurs créateurs.
L'histoire des jardins est ancienne et vaste, c'est celle de l'homme: elle en reflète la culture, les savoirs, les utopies et les modes.
Avant d'être un jardin plaisir, le jardin fut surtout vivrier. De tous temps les jardins, ont été façonnés par l'homme qui y exprimait les tendances culturelles et intellectuelles du moment. Depuis l'Antiquité jusqu'aux jardins des plus contemporains, les jardins ont marqué successivement chaque siècle.
 
A l’aide d’un joli diaporama illustré de jardins choisis, Alexandre Mangenot retrace l'évolution en mettant l'accent sur leur histoire, à partir des mythiques jardins de Babylone jusqu'à nos jours, avec une présentation claire des grands moments classiques du jardin : l'Antiquité, les jardins islamiques, la Chine et le Japon, les jardins italiens, français et anglais.

Appelés à subir des épisodes climatiques de plus en plus extrêmes, les jardins du futur devront s’adapter. Quels impacts vont avoir la pollution et la baisse des réserves d’eau sur les jardins ? 

Quelques images de jardins nommés et visités par Marthe et René : les Jardins de l’Alhambra à Grenade, le Parc du Château de Versailles, le Parc des Buttes-Chaumont à Paris, le Parc Güell à Barcelone, et le Parc André Citroën à Paris.







En fin de matinée, Marthe et Gilles Herry ont procédé au tirage au sort des différentes plantes proposées.


Merci à René pour le texte et les photos.


16 avril 2023


La Société d’Horticulture de Quimper a fêté ses 110 ans à la Maison des Associations.
Jean-Hubert GILSONancien directeur des jardins de la Ville de Quimper et président des Maraîchers de la Coudraie, est venu animer la conférence mensuelle de l’association intitulée « L’influence de l’homme sur la nature, comment retrouver un équilibre ? »
Lors de cette conférence, Jean-Hubert GILSON a invité le public à s’interroger sur le lien que l’homme entretient avec la terre.

Les liens entre l'homme et la nature se sont distendus depuis  l'«humain-cueilleur» qui devient l'homme de la domination de la nature à la place de l'homme qui coopère avec elle.
Notre monde moderne a transformé, parfois bouleversé le jardin d’Eden et l’être humain n’a jamais cessé de vouloir recréer ce paradis perdu, notamment à travers l’univers de nos jardins, mais quand celui-ci utilise sa liberté à l’envers, le monde biologique dégénère.


Des élus et représentants d'autres associations avaient répondu présent à l'invitation, et après les questions, a eu lieu le tirage au sort des plantes (dont une Pivoine arbustive), 
un verre de l'amitié a clôturé la séance.


Merci à René pour le texte et les photos.


19 mars 2023

    Ce dimanche 19 mars, à l’occasion de la réunion mensuelle de la Société d’Horticulture, le nouveau conseil d’administration et son nouveau président sont présentés aux sociétaires.



En accueillant les adhérents, venus très nombreux, Gilles HERRY dévoile le déroulé de la matinée.


Toujours prête à porter haut le nom de notre association, après 10 années passées à la présidence, Liliane BRUNET laisse sa place à Gilles HERRY. Liliane, qui prend le poste de vice-présidente, présente  le nouveau bureau ainsi que les différentes responsabilités attribuées.


Marthe PERHIRIN, chargée des voyages et visites de jardins, donne quelques précisions à propos de la balade parisienne des 5, 6 et 7 mai prochains.


Jean-Claude DIRAISON, nouveau membre du conseil d’administration, rouvre la bibliothèque en pause depuis 3 années.


François FAGOT, annonce la création d’une rubrique « Bourse » sur le blog Horti-Quimper, pour permettre aux intéressés de donner ou d’échanger plantes, graines, recettes jardinières et compagnie.
Marcel LARVOL, vice-président, donne de précieuses informations sur la plante du mois. Il s’agit du daphné odorant.


Puis Gilles HERRY énumère les dates à retenir jusqu’au mois de mai, et présente le conférencier.


Erwann SIRE, des maraîchers de la Coudraie, explique aux débutants jardiniers comment commencer un potager, avec quels outils, et quels légumes semer ou planter pour commencer. Cultiver des légumes ne se limite pas à planter et à récolter ! Il est important de nourrir sainement le sol, pour cela il suggère la fabrication du compost maison, avec des éléments de qualité.


En fin de matinée, Claudine, Brigitte, Jean-Claude, Marcel et Gilles distribuent les plantes de la souscription volontaire aux heureux gagnants.

Merci à René pour le texte et les photos.


19 février 2023


Ce matin du dimanche 19 février à  10 heures précises Gilles Herry, notre secrétaire adjoint, accueille les sociétaires venus nombreux à  la salle Denise Larzul à Quimper et présente le déroulement de la réunion mensuelle de la Société d’Horticulture.


Jacques Mazurier propose la plante du mois, qui est tirée au sort pour les adhérents ponctuels : l’Eriostemon ! Un arbuste ligneux au port léger qui donne des fleurs blanches à profusion.




 Ensuite, Tangui Dreau, paysagiste-conseil, de l’entreprise « Partition Paysage », explique aux sociétaires, à l’aide d’un diaporama très bien détaillé, comment créer un massif dans son jardin.


« L'idée de cette intervention sur le thème "Créer son massif" sera de faire un lien rapide avec le diagnostic pour intégrer le massif dans son environnement et dans l'écosystème spécifique du jardin. Ensuite la présentation abordera la création d'un massif, son rôle dans le jardin, la manière de le concevoir pour en faire un élément fort qui corresponde aux envies de départ tout en ayant conscience des contraintes du terrain », précise Tangui Dreau.

Tout d’abord, un état des lieux est important pour avoir une bonne base et de nombreux éléments sont à prendre en compte, avant la réalisation d’un plan de départ : le climat, l’exposition, le sol, la topographie, la surface et la forme choisie, le choix des végétaux ainsi que les contraintes.
 
Pour une jolie harmonie dans le jardin, la hauteur des plantes et les couleurs choisies dépendent  de l’endroit  où le massif est réalisé. Avant la plantation, le sol doit être bien préparé et il est important de se renseigner sur les propriétés des végétaux. Prévoir un paillage facilitera l’entretien qui suivra la réalisation.
 
À la fin de son exposé, Tangui Dreau  répond aux questions diverses des sociétaires.


 





À la fin de son exposé, Tangui Dreau répond aux questions diverses des sociétaires.


 
 
Cette matinée enrichissante se termine par le tirage au sort des plantes de la traditionnelle souscription volontaire avec Jean-Marie Gelin. Romarin, Daphné, Diosma, Westringia et Camellias ont enchanté les heureux gagnants.







18 décembre 2022

Belle conférence ce dimanche à la salle Denise Larzul, animée par le Directeur des Paysages, de la Végétalisation et de la Biodiversité à la ville de Quimper Albéric LEVAIN, où un public très attentif a enregistré les informations données.

En début de réunion, Jacques MAZURIER a présenté la plante du mois : le pommier d’amour  - Solanum Capsicastrum. 

Lors de sa présentation, Albéric LEVAIN a tout d’abord parlé  de l’histoire des espaces verts en France du XVIIe siècle au  XXe siècle et ensuite de l’avenir des espaces verts des villes françaises dans les temps d’incertitudes qui sont désormais des nôtres, en s’interrogeant : « Si les jardins publics ont su évoluer, de même que les pratiques des jardiniers, ces évolutions seront-elles suffisantes si le modèle de conception/gestion n’est pas lui aussi questionné ? »
Ainsi beaucoup d’interrogations à propos des espaces verts en milieu urbain telles que :
A l’avenir faudra-t-il rompre avec le jardin à la française ?
Les jardins publics seront-ils aménagés  en s’inspirant  de la nature ?
Une collaboration avec la plante sera-t-elle impérative ?
A quand une révolution culturelle ?

Pour compléter son exposé, Albéric LEVAIN a conseillé au public la lecture de toute une palette d’auteurs relatant des solutions possibles d’avenir.


Quelques photos de magnifiques jardins quimpérois.


En fin de matinée Liliane BRUNET a tiré au sort les plantes de la souscription volontaire.

Merci à René pour les superbes photos et le texte.

20 novembre 2022





Marcel Larvol a présenté le Boronia Anemonifolia, petit arbuste, persistant et peu sensible aux maladies, de la famille des Rutacées.


A partir de 10h15, et durant plus d'une heure, Pol Guezennec a promené le public dans l’histoire de l’art en nous montrant des représentations d’arbres et de végétaux, de l'antiquité (Egypte des Pharaons) à aujourd’hui, à l’aide d’un joli diaporama illustré d’œuvres d’art remarquables.

Au tout début, les plantes étaient un élément du décor, la peinture se faisait dans les ateliers.

Représentation d'un jardin égyptien (-1300 avant J.C.)

Sandro Botticelli: Le printemps.


Puis les plantes sont devenues des sujets de tableaux.

Albrecht Dürer (1500): Touffe d'herbes.
Achillée mille-feuillesPlantain majorDactyle aggloméréPaturin commun, Pissenlit.


Avec l'utilisation de tubes de peinture, les artistes ont pu travailler sur site.

Claude Monet: Les peupliers (1890), études sur la lumière.



Enfin, la photographie est utilisée par les artistes, par exemple Frédérique Aguillon ancienne élève de l'école des Beaux-arts de Quimper, dont Pol nous a montré quelques oeuvres.


La matinée s’est terminée par la distribution des plantes de l’habituelle souscription volontaire.

Merci à René, pour le texte et les photos.


16 octobre 2022

La conférence intitulée « Carnet de voyage entre Angleterre et Portugal » animée par Guénolé Savina, passionné et obtenteur d’hémérocalles a émerveillé les sociétaires venus nombreux à la salle Denise Larzul à Quimper.

Depuis son enfance, Guénolé a toujours été attiré par les fleurs estivales. Surtout celles cultivées par sa grand-mère dont le jardin était rempli d'annuelles et de vivaces.
Plus tard, après le collège, il est allé en Ecosse pour un job d'été, à Lilliesleaf dans le Roxburghshire. C'est là, grâce au propriétaire de la pépinière, que son sort dans le jardinage et l'hybridation d’hémérocalles était fixé.
Il est possible de suivre son travail, ses découvertes et sa passion sur le site de son entreprise                    « Hémérocalles de la Pointe » www.hemerocalle.fr
 Aux Etats-Unis où l'hémérocalle est presque aussi adulée que la rose en France, Guénolé suscite le respect et de nombreux articles lui sont régulièrement consacrés dans des magazines ou sur des sites spécialisés.

Tout d’abord à cette conférence du mois d’octobre, Guénolé a évidemment présenté la traditionnelle plante du mois, l’Hémérocalle Keriel’s Fire, une plante issue de ses nombreuses obtentions.


Ensuite, à l’aide d’un magnifique film sonorisé, Guénolé a invité le public à découvrir ses carnets de voyage du Royaume Uni au Portugal.
Première visite au Nord du Pays de Galles, Bodnant Garden : un exceptionnel jardin anglais dans toute sa splendeur !
Puis dans la superbe campagne du Sussex, le merveilleux Hidcote Garden : un véritable enchantement !
Et encore, le «Paradis des planteurs » dans le Devon, The Garden House : un jardin incroyablement beau !
Au Portugal, à 30 mn de Lisbonne, le parc de la Quinta da Regaleira à Sintra : un jardin mystérieux !
Quelques images de The Garden House.









Après ce beau voyage, l’habituelle souscription volontaire a clôturé la réunion mensuelle.


Merci à René pour le texte et les photos.


18 septembre 2022

Tangui Dreau de l'entreprise « Partition Paysage »  www.partition-paysage.com , est venu expliquer aux sociétaires, à l’aide d’un diaporama bien détaillé, les erreurs à éviter lorsqu’on crée un jardin.
 
Fort de ses années d’expériences, il a aujourd’hui, la maîtrise de chaque phase constitutive d’un projet d’aménagement.
 
Après la présentation de son entreprise, il informe le public du contenu de son exposé:
« Nous allons aborder les différentes étapes qui vont permettre de créer un jardin en anticipant les contraintes qui peuvent mettre en péril la pérennité de l'aménagement."
 


Tout d’abord un diagnostic est primordial et une réflexion sur l’aménagement et la mise en œuvre sont nécessaires.
 
Le diagnostic permet de visualiser les moyens à mettre en œuvre afin d’atteindre les objectifs : Thèmes, budget et délais.
 
Un état des lieux est important pour avoir une bonne base, avant la réalisation d’un plan d'aménagement.
 
De nombreux éléments sont à prendre en compte :
Le climat, l’exposition, le sol, la topographie, la surface, le choix des végétaux, les contraintes et les atouts du site, les contraintes extérieures.
 
 Chaque élément viendra enrichir l’objectif du départ.
 


On va alors arriver à l'établissement d'un plan d'aménagement adapté à des végétaux de taille adulte, en prenant en compte:
- les axes de perspectives souhaités
- la disposition des arbres et arbustes respectant ces axes (les grands sur les côtés ou au fond)
- de même pour les massifs (prévoir quand même différents niveaux pour créer du volume)


Il faut aussi prévoir la faisabilité des futurs travaux d'entretien :

- accès pour la taille des arbres et haies (distance par rapport aux limites des voisins)
- besoins de désherbage (paillage, toîle)
- espace et matériel pour la gestion des déchets verts (compost, broyat, haie de Benjes).



Jacques Mazurier a présenté la plante du mois : Isoplexis canariensis ou Digitale des Canaries, un arbrisseau de 1,50 m de haut à floraison orangée estivale.


Claudine Larvol a procédé au tirage de la souscription volontaire, Brigitte, François et Marcel ont distribué les lots.

Merci à René pour les  images illustrant cette belle matinée enrichissante.


Dimanche 19 juin 2022

« Quand j’étais petit, je détestais les épinards . . . et les blettes. En revanche, j’adorais les carottes crues et les tomates cuites. Chez les humains, ces goûts et ces dégoûts relèvent souvent de la culture familiale et de l’éducation de nos papilles gustatives. Qui commence, semble-t-il dès le stade du fœtus. Mais ces préférences et ces rejets peuvent naître d’une perception personnelle de l’aspect, des odeurs et du goût, ou d’une expérience positive ou désagréable », commente André Fouquet en introduction à sa conférence.
 
Et il poursuit : « Les insectes choisissent soigneusement  les plantes sur lesquelles ils butinent, se nourrissent ou pondent. De même, les végétaux essaient d’attirer certains pollinisateurs  privilégiés.
 
Les plantes nourrissent les insectes qui, en échange, assurent leur fertilisation. Ces attirances mutuelles sont basées sur de subtils échanges chimiques et sur l’aspect, le goût et les couleurs, plus ou moins séduisants, des végétaux.
 
Ainsi, les punaises Eurydema ne fréquenteront-elles que les plantes de la famille du chou.
Le papillon aurore ne pondra que sur la cardamine des prés.
Les larves de doryphores ne dévoreront que les fanes de pommes de terre.
Le lis et les asperges seront grignotés par des criocères.
 
La nature affine cette coévolution depuis des milliers, voire des millions d’années et ça se passe sous nos yeux ».
 
C’est ce que s’efforce de saisir et de photographier André Fouquet, journaliste durant quatre décennies, aujourd’hui reporter du microcosme, paparazzi chez les insectes et les fleurs.
 
Avant la réunion mensuelle, Marcel Larvol a présenté la plante du mois pour les sociétaires ponctuels : « Luma apiculata ou myrte du Chili » et des beaux plants ont été distribués pour la traditionnelle souscription volontaire de fin de matinée.





Haut de 2 m, fruits et écorce sont décoratifs, peut se tailler comme le buis, et aussi en nuage!



 Merci à René pour le texte et les photos.


Dimanche 15 mai 2022

En début de réunion, Jacques Mazurier a présenté la plante du mois : le Raphiolepis de couleur rose, avec une floraison en mai-juin, peut atteindre 100 cm de haut et apprécie une exposition soleil, mi-ombre.



Sollicitée par la société d’horticulture de Quimper, Marie Carpentier, coach en jardinage et passionnée par la nature et le végétal, est venue préciser aux adhérents présents à la conférence de ce dimanche 15 mai, pourquoi il devient important de récolter soi-même ses graines en donnant des réponses aux interrogations.
 





1 - Semer, c’est quoi ?

C’est répandre des graines sur la surface d’une terre préparée à cet effet afin qu’elles y germent et y poussent.
2 - Et, une graine qu’est-ce que c’est ?
C’est un embryon en dormance. La graine puise dans les réserves, l’embryon finit par mourir et c’est la fin du pouvoir germinatif de la graine.
3 - Et on sème quoi ?
La très grande majorité des plantes peuvent être reproduites par semi. Cependant, il est plus courant d’utiliser cette technique pour les fleurs et les plantes potagères.
4 - Comment récolter ses graines ?
La récolte des graines se fait depuis très longtemps. Nos ancêtres le faisaient eux-mêmes en choisissant les plants aux caractéristiques intéressantes et les plus beaux plants.
5 – Comment conserver ses graines ?
Récolter des graines bien sèches, sinon ça moisit et les mettre dans une enveloppe, une boîte ou un sachet en papier. Bien dater, écrire le lieu de la récolte, le nom de la plante et la variété.
6 – Comment semer ?
Semer les graines sur un terreau tamisé et les recouvrir de terre tamisée. Plus les graines sont petites, moins elles ont besoin d’être enfouies.
 
Autrefois, les graines de fleurs, de fruits, de légumes du jardin se transmettaient de génération en génération, comme des trésors. Nos grands-parents récoltaient ainsi les graines de leurs plantes préférées.
Aujourd’hui, récolter ses graines, c’est une activité qui peut être faite aussi par nos petits-enfants, tout en les intéressant au jardinage et à la biodiversité !
Récolter ses graines, c’est aussi sauvegarder des variétés du terroir, pour échanger, partager et transmettre.
 

 Avant de se quitter Marcel Larvol a procédé au tirage au sort de la souscription volontaire accompagné pour la distribution des plantes par Brigitte Déniel, Marthe Perhirin et Claudine Larvol.







 

Dimanche 20 mars 2022


Après l’accueil du public, Marcel Larvol a présenté la plante du mois le Fatsia japonica « Spider’s Web » appelé aussi le faux Aralia.



Puis Charly Rio, de la Maison de la BIO à Daoulas a lancé la conférence.





Ensuite, après un rappel des évolutions réglementaires et un constat des évolutions sociétales, Charly Rio a essayé de persuader le public qu’un changement de regard sur la nature et le jardin est nécessaire.

Il a insisté sur le fait qu’il était important de s'intéresser au sol avant de s'intéresser à la plante. Pour cela il est nécessaire de bien nourrir la terre de son jardin, de la protéger et d’y améliorer la biodiversité.
Une terre bien nourrie donne une plante en bonne santé. La vie du sol  gère la fertilité de celui-ci. On a tendance à trop nettoyer nos jardins. Il n’est pas nécessaire d’évacuer toutes les herbes indésirables, celles-ci nourrissent aussi le sol. Un maximum de produits organiques doit revenir au sol. On lui prend plus qu'on ne lui donne... hélas !  On doit prendre en référence le sol forestier, pour conserver une terre vivante.
La protection de la terre peut se faire avec des  plantes « engrais vert » comme la moutarde ou la phacélie, des plantes couvre-sol, du paillage, des résidus type compost, des feuilles mortes et laisser la vie du sol digérer tous ces végétaux.
Enfin, attirer le plus possible de vie dans le jardin améliore la biodiversité. Un grand nombre d'animaux contribuent à aider le jardinier. Pour recevoir la petite faune auxiliaire et la fixer de façon permanente il est nécessaire d’aménager correctement son jardin.  Elle aide le jardinier dans le bon déroulement de ses cultures en lui permettant d’utiliser beaucoup moins de pesticides et produits phytosanitaires en tous genres. Une haie champêtre offre une grande diversité d'habitats pour les petits animaux. Des végétaux variés évitent la propagation des parasites et des maladies. Aménager un petit bassin, cultiver des fleurs sauvages et des capucines, fabriquer des abris, des hôtels à insectes favorisent aussi  leur présence.

Et si on commençait à jardiner AVEC, en s’arrêtant de jardiner CONTRE ?


En fin de matinée Jean-Marie Gélin a procédé au tirage au sort de la souscription volontaire.

Merci à René pour les photos et le texte.




Après l'accueil du public par L. Brunet, Présidente de la Société d’Horticulture, 
J. Mazurier a présenté la plante du mois.


Puis M. Perhirin, chargée des voyages, a présenté sa proposition de visites de jardins.



La conférence de Viviane Carlier 
(diplômée en Herboristerie elle anime des formations et ateliers pratiques, 
et participe à Flora Armorica qui mène des enquêtes autour des plantes).

Ne récolter que les plantes qui ne sont ni protégées ni toxiques :
- sur internet, le site eCalluna permet de connaître les plantes protégées.
- pour identifier les plantes, voir des livres (blog de Viviane, skollouarnig.over-blog.com) ou utiliser des applications téléchargeables.
- après avoir identifié la plante, vérifier sa toxicité totale ou partielle et éviter la consommation quotidienne, et voir les contre-indications (livre de Michel Dubray).



Quelques plantes et leurs usages.

Les feuilles du Lierre s’utilisent contre la cellulite et pour faire du savon.

Les racines de Grande Bardane peuvent se manger comme des salsifis.

Les feuilles de Pissenlit s’utilisent en salade, les racines cuites aussi.

Les tiges crues de Laiterons rude et maraîcher sont très sucrées.

Les macérations de fleurs de Pâquerettes et de Marguerites raffermissent la peau.

La Ravenelle peut se consommer comme les radis.

La Cardamine érigée se mange comme le cresson.

Les fleurs du Sureau noir, se consomment en beignet, les fruits bien rouges en confiture.

Les feuilles de Chénopode, se mangent en salade ou comme des épinards.

Le Nombril de Vénus (enlever la petite peau) se mange en salade.

Les feuilles d’Ail des ours se mangent en salade.

Les feuilles de Plantain se consomment en salade.

Les feuilles de Renouée poivre d’eau relèvent les salades.

Les fleurs de Primevères se mangent.

On mange les jeunes pousses de Ronce ainsi que les jeunes jets épluchés.

On peut faire des soupes de feuilles d’Orties (ne pas en abuser !), attention certaines sont protégées.

La Mâche sauvage se mange en salade.  




 Enfin V. Carlier a présenté des ouvrages relatifs aux plantes locales.


Présentoir des ouvrages de Viviane Carlier

Avant de clore la réunion, Liliane Brunet a procédé au tirage sort des chanceux de la souscription volontaire, qui sont repartis avec de magnifiques plantes.




Merci à René et à Gilles pour les photos et le texte.




La conférence proposée par la Société d’Horticulture et d’Art Floral de Quimper avait pour thème "Le Miscanthus", et était  animée par Pierre Le Bris du Rest, producteur Pont-Croix.

 Marcel Larvol a présenté la plante du mois.


 Puis Pierre Le Bris du Rest a donné de nombreuses informations sur le Miscanthus, (appelée aussi herbe à éléphant) plante hybride originaire de Hollande.







Cet hybride naturel stérile présente de nombreux avantages.

Il ne nécessite pas de traitement et protège les sols contre l'érosion. 
Une fois plantée cette cousine du roseau, met certes trois ans avant d'atteindre son plein rendement, mais n'exige que peu de soins.
Cette plante n'est pas envahissante car elle est stérile, et le rhizome cesse de se propager lorsqu'il est à maturité.
C’est donc une plante que l'on peut qualifier d'écologique,
et le climat breton est approprié à sa culture.
Elle a de multiples utilisations, avec ou sans transformation.  Les tiges, arrivées à maturité, sont  broyées  et peuvent être utilisées en paillage. 
Les jardiniers sont de plus en plus nombreux à avoir compris les vertus du paillage dans le potager et les massifs de fleurs. 




Pour clôturer la matinée, Claudine a procédé au tirage de la souscription volontaire.


Merci à René pour les photos et le texte.


Conférence du 20 octobre 2019

Ce dimanche, Francis, Marcel et François, ont présenté aux adhérents la manière dont chacun de nous a conçu son potager. Puis après avoir parlé de la préparation de la terre, nous avons passé en revue les différentes plantes que nous cultivons, et répondu aux différentes questions posées.



























                 Dimanche 15 septembre 2019: conférence par Alexandre Mangenot

                     

              Ce jour, c'est la reprise des activités à la Société d'Horticulture de Quimper, 

              après l'accueil, Marthe nous a présenté la future sortie à Treveneuc.


                                Puis Jacques nous a présenté la "plante du mois"


Ensuite commence la conférence




 Alexandre Mangenot, enseignant en horticulture, a donné tous les conseils nécessaires, à un public très intéressé, pour réussir les plantes grimpantes dans le jardin.



 «Les plantes grimpantes ont en général une croissance rapide, sont assez rustiques, sont très florifères et donnent une autre dimension au jardin. La plantation doit se faire dans la règle de l'art, pour garantir la croissance et la santé des plantes. Il est nécessaire de connaître le mode de fixation de la plante afin de déterminer la nature du support.»


Différentes espèces possibles de plantes annuelles ou arbustives, et comment les planter.




Objectif final souhaité: couverture totale ou partielle du support.




Fixation des plantes  sarmenteuses, à pétiole-vrille, à crampons, à vrilles ou à épines (crochets).



Quelques images récoltées par rené et Marthe, en grande partie dans le jardin de sociétaires, illustrent cette belle et très intéressante première conférence de la saison 2019/2020 à la société d'horticulture de Quimper


















La matinée se termine par la distribution des plantes du jour


Dimanche 23 Juin: portes-ouvertes au verger-potager du vallon St Laurent

Ce dimanche, la terre assoiffée s'est fait livrer de l'eau de pluie de 9h à 11h00.


Cela n'a pas empêché les amateurs motivés de se rendre au verger!


Jacques Mazurier nous a présenté la nouvelle haie fruitière, et les 8 variétés greffées en mars dernier.


Marcel le Loc'h nous a présenté les nouveaux carrés de plantes aromatiques.


En bas du verger il y a aussi quelques carrés de légumes: ail, pommes de terre, fèves, arroche, fraises, haricots, betteraves rouges ..

Pour attirer en permanence des insectes afin de favoriser la pollinisation des fruitiers, nous avons disposé quelques abris et planté des arbustes à fleurs et des plantes aromatiques:





Les visiteurs ont pu constater que la future récolte de fruits s'annonçait intéressante!




Les plantes que Marcel Larvol avait sélectionnées ont fait beaucoup d'heureux!


Enfin le soleil est revenu, permettant de se poser pour le pique-nique:


Merci à tous les participants à ces Portes-ouvertes ainsi qu'à René Perhirin pour les photos.
Pour l'équipe du vallon, François.


Les nouvelles façons d'entretenir les espaces urbains, le 17 juin 2018, par Bruno Kerrec
"Les nouvelles façons d'entretenir les espaces urbains" était le thème de la dernière conférence de la saison 2017/2018, proposée par la société d'horticulture et animée par Bruno Kerrec, chargé de l'entretien des espaces verts de la ville de Quimper. Parallèlement au développement urbain de ces dernières décennies les espaces verts se sont énormément étendus dans nos villes. Des jardins sous une multitude de formes ont vu le jour. L’évolution des aménagements et des pratiques d’entretien harmonique permet aujourd’hui de proposer aux usagers une diversité d’espaces répondant aux exigences actuelles que sont l’environnement, le social et l’économie. La gestion des espaces aujourd’hui dictée par ces 3 objectifs a été présentée par Bruno Kerrec tout au long de cette conférence. Au terme de cette présentation, les échanges ont porté sur les techniques adaptées à l'entretien des espaces publiques transposables aux espaces privés.















La pomme de terre, le 21 février 2016, par Roger Salaün, 
"créateur" de la variété Charlotte













Les cerisiers de la Forêt-Fouesnant, le 15 juin 2014, par Guy Rannou




La haie fruitière, conférence du 16-12-2012 à la SHQ par Mme Raphaëlle GOURLAOUEN


On appelle « haie fruitière » une rangée d’arbres de même taille, de hauteur limitée (4m) et de faible largeur (1m) qui permet d’atteindre facilement les fruits. Ceci sera obtenu par le palissage d’arbres greffés faisant peu de bois (porte-greffe assez faible M106 à faible M9).
Travail du sol : en général on procède à un labour avant lequel on effectue un chaulage (au maerl ou au lithotamne) et une fumure au fumier ; au minimum on peut prévoir de pailler d’avance (6 mois) l’emplacement des plants, puis rajouter du paillis après plantation ; si le sous-sol est très compact, prévoir un sous-solage.
Choix des plants : choisir des scions (plants greffés de 1 an), en évitant les royal-gala et golden sensibles à la tavelure (tâches sur les feuilles puis sur les fruits) ; se fournir de préférence chez des pépiniéristes locaux (par ex. à Poullalouen).
Plantation : prévoir un espacement de 1m50 à 2m50 sur les rangs et de 4m entre rangs (4m50 si tracteur) ; le point de greffe sera placé nettement au dessus du niveau du sol.
Palissage : il a lieu dès la plantation, placer des poteaux de diamètre 150mm tous les 2 à 3 plants, prévoir 3 fils métalliques.
Une telle haie, bien entretenue pourra durer 30 à 35 ans !
Entretien du sol : commencer par pailler le sol ou le désherber par des binages sur les rangs, épandre du fumier et semer de l’engrais vert entre les rangs; par la suite on peut le maintenir enherbé, il n’est pas nécessaire de faucher régulièrement, moutons et volaille peuvent se charger de l’entretien.
Protection sanitaire :
Le chancre (nécrose de l’écorce laissant apparaître le bois) abîme les branches et fait pourrir la pomme, il apparaît sur les gourmands et se multiplie sous la pluie, puis retombe sur les branches et les feuilles, traiter par bouillie à la chute des feuilles et au début de saison, éliminer les branches atteintes, gratter les plaies.
La tavelure se traite la bouillie dès le début des bourgeons (débourrement) et jusqu’à fin juin, traiter tous les 25 mm de pluie.
Contre les chenilles on pourra inoculer du bacillus thurigensis, du jus d’algue cicatrisera les plaies.
Contre le carpocapse on traitera à la carpovirusine (bio !) ou préférera la confusion sexuelle (phéromone émise par pièges ou fils de fer sur palissage, demander à Mme R Gourlaouen).
La taille :
Le palissage tend à déployer les branches à l’horizontale afin d’en réduire la vigueur, hâter la mise à fruit et stimuler tous les ans la formation de nouveaux boutons.
Afin de favoriser l’éclairage et l’aération, éliminer les boutons situés à moins de 25 cm du tronc (puits de lumière).
On maintiendra les branches ramifiées « comme les doigts d’une main », 7 à 8 branches fruitières par arbre suffisent.
Enlever pommes en trop pour mi-juin (le bouton 2013 commence en 2012 !), et tailler en vert les jeunes arbres.
Environnement propice :
Ne pas tondre régulièrement, entourer le verger de talus boisés d’espèces naturelles (aubépine, châtaigner), la proximité d’une mare proche (bio diversité)
Conservation des fruits : entrepôt frais (5°) et maintenu humide par arrosage du sol.
François Fagot pour la Socété d'hroticulture de Quimper
Mme R.Gourlaouen Vente directe de pommes au verger de Gorre-lanneguy RIEC (direction Moëlan).


19 décembre 2010: L'entretien des orchidées



21 novembre 2010: Conduire un potager en Bio-dynamie

17 octobre 2010: Les couleurs de l'automne par Pierre RICHARD, Président de la SHQ



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