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21 mars 2022

Conférence du dimanche 20 mars: Jardiner avec le vivant, par C. Rio


Après l’accueil du public, Marcel Larvol a présenté la plante du mois le Fatsia japonica « Spider’s Web » appelé aussi le faux Aralia.



Puis Charly Rio, de la Maison de la BIO à Daoulas a lancé la conférence.





Ensuite, après un rappel des évolutions réglementaires et un constat des évolutions sociétales, Charly Rio a essayé de persuader le public qu’un changement de regard sur la nature et le jardin est nécessaire.

Il a insisté sur le fait qu’il était important de s'intéresser au sol avant de s'intéresser à la plante. Pour cela il est nécessaire de bien nourrir la terre de son jardin, de la protéger et d’y améliorer la biodiversité.
Une terre bien nourrie donne une plante en bonne santé. La vie du sol  gère la fertilité de celui-ci. On a tendance à trop nettoyer nos jardins. Il n’est pas nécessaire d’évacuer toutes les herbes indésirables, celles-ci nourrissent aussi le sol. Un maximum de produits organiques doit revenir au sol. On lui prend plus qu'on ne lui donne... hélas !  On doit prendre en référence le sol forestier, pour conserver une terre vivante.
La protection de la terre peut se faire avec des  plantes « engrais vert » comme la moutarde ou la phacélie, des plantes couvre-sol, du paillage, des résidus type compost, des feuilles mortes et laisser la vie du sol digérer tous ces végétaux.
Enfin, attirer le plus possible de vie dans le jardin améliore la biodiversité. Un grand nombre d'animaux contribuent à aider le jardinier. Pour recevoir la petite faune auxiliaire et la fixer de façon permanente il est nécessaire d’aménager correctement son jardin.  Elle aide le jardinier dans le bon déroulement de ses cultures en lui permettant d’utiliser beaucoup moins de pesticides et produits phytosanitaires en tous genres. Une haie champêtre offre une grande diversité d'habitats pour les petits animaux. Des végétaux variés évitent la propagation des parasites et des maladies. Aménager un petit bassin, cultiver des fleurs sauvages et des capucines, fabriquer des abris, des hôtels à insectes favorisent aussi  leur présence.

Et si on commençait à jardiner AVEC, en s’arrêtant de jardiner CONTRE ?


En fin de matinée Jean-Marie Gélin a procédé au tirage au sort de la souscription volontaire.

Merci à René pour les photos et le texte.



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